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Le FERS - l'UQAC étudie l'effet des changements climatique sur la forêt boréale

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Message par Marc Fortin Dim 30 Nov - 13:12

Le FERS - l'UQAC étudie l'effet des changements climatique sur la forêt boréale Chalet10
(Chalet d’accueil du FERS, l’ancienne maison des gardiens du Parc des Laurentides.)
Connaissez-vous la FERS pour Forêt d’Enseignement et de Recherches Simoncouche. Il s’agit d’un laboratoire scientifique hors du commun situé à l’entrée de la réserve faunique des Laurentides à moins de vingt minutes du centre-ville de Chicoutimi.  Déplacée en bordure d’un territoire de 27 km carrés de forêt mixte, l’ancienne maison des gardiens du parc sert maintenant de chalet d’accueil pour ce labo de recherche du département des sciences fondamentales de l’UQAC.
Son mandat émane d’une réalité bien spécifique à nos latitudes: l’étude de la forêt boréale pour en comprendre les mécanismes de croissance afin d’en améliorer la productivité et ainsi tirer le plein potentiel des ressources que ce généreux territoire nous offre. Au centre des intérêts des chercheurs de la FERS, il y a une vedette : l’épinette noire, la reine de nos forêts nordiques. Le docteur Hubert Morin, directeur du laboratoire d’écologie végétale et animale et ses collègues chercheurs l’examinent de la cime aux racines et veulent percer ses mystères et ceux des écosystèmes où elle s’épanouit. Une pléthore d’appareils singuliers installée et élaborée par les scientifiques et des techniciens mesurent la croissance de la picea mariana au micron près et en scrutent les moyens de reproduction et le système d’alimentation entre autre.
Mais c’est surtout sa grande capacité d’adaptation qui pose au centre de leur quête. Dans une section de cette forêt d’expérimentation, on tente effectivement d’évaluer quelles seront les conséquences des changements climatiques sur la croissance de cette essence et sur la forêt boréale en générale. Selon les modèles informatiques qui prédisent l’évolution des perturbations naturelles et anthropiques, notre région devrait connaître une augmentation des températures moyennes, des périodes de sécheresses suivies d’averses abondantes de pluies qui seront plus acides. Il fallait donc reproduire ces différents facteurs de changement à grandes échelles sur le terrain. Des peuplements d’épinettes noires ont été ceinturés de capteurs de croissances, certains groupes témoins ont eu leurs racines entrelacées de fils chauffants, d’autres eurent leur réseau racinaire abrié sous des bâches pour assécher le sol et pour finir, on arrose certains arbres avec des averses azotées ou neutres. Toute cette panoplie de conditionneurs est câblée vers un enregistreur de données relié par réseau informatique au centre de recherche à l’UQAC.
Tout en nous expliquant le fonctionnement de cet enchevêtrement de câbles informatiques, de tuyaux hydrauliques et fils électriques, le prof Morin se déplace avec une aisance surprenante parmi les épinettes légèrement dénaturées. C’est que ce scientifique aux yeux rieurs est avant tout un amant de la nature autant qu’un passionné de recherche. Cet amour de la forêt s’enracina dès sa plus tendre enfance dans son petit village natif des Laurentides. Et c’est au fil des ses études, en terminant un baccalauréat en écologie à l’UQAM suivi d’une maîtrise en biologie végétale à l’Université Laval qu’il opte pour la recherche fondamentale. Il entreprend alors un doctorat en biologie végétale toujours à l’Université Laval et ce sont des études postdoctorales qui vont l’amener par chez-nous à l’UQAC. Dans l’attente d’un projet d’études en Europe, le jeune chercheur s’est vu offrir un poste temporaire au département de recherches fondamentales de l’UQAC pour y parfaire son expertise en écologie forestière, en dendrochronologie et en paléoécologie. Mais face à tant de merveilleux défis à relever ici, surtout un laboratoire de recherche sur la forêt boréale à implanter sur le terrain et aussi l’ambiance de confrérie qui règne sur le campus, il a décidé de poser définitivement ses pénates et à fait de la région son nouveau terreau de vie.
Depuis, l’épinette noire est sous bonne main et son avenir prometteur car c’est tout un groupe de chercheurs chevronnés sous la direction du passionné docteur Morin qui analysent et étudient cette arbre exceptionnelle que l’on retrouve uniquement dans le nord du Québec et à la frontière de l’Ontario. Plusieurs des caractéristiques propres à cette essence méconnue du public et de la science il n’y a pas si longtemps mais qui à toujours été chérie par l’industrie papetière donnent à penser que le meilleur est à venir et qu’encore, tout ce qui nous entoure nous est souvent étranger mais c’est parfois là que se terre les plus grands trésors.

Marc Fortin

Messages : 21
Date d'inscription : 14/03/2014
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